Isolation thermique par l'extérieur dans le Tarn

Il y a deux types d’ITE dont les techniques bien différentes. La technique humide avec des revêtements en enduit, et la méthode sèche avec des finitions de style bardage ( appelé également mur ventilé). La résistance thermique est identique, seule la finition varie.

1. L’isolation thermique extérieur sous enduit :

Avec ce processus, l’isolant est revêtu d’un mélange de mortier contenant de la fibre de verre. On applique plusieurs couches successives pour faire disparaître la fibre. Une couche de finition est ensuite appliquée, le plus souvent à la taloche. Suite à une préparation préliminaire de la paroi, l’isolant est sectionné à l’aide d’un fil chaud ou d’une scie, il en existe de multiples sortes, dont nous reparlerons dans le point suivant.

Chez ISOBAT, pour un projet d’isolation thermique par l’extérieur à Gaillac, les matériaux isolants sont disposés sur des blocs de colle, puis calés et ancrés à l’aide de chevilles. Cela constitue une spécificité propre à notre entreprise. Nous tenons à ce que la  » structure  » de notre ITE soit la plus sûre possible. Le maintien de cet isolant est assuré soit par des rails en aluminium en périphérie (nous les appelons des rails de départ), soit par des madriers en bois et une ossature bois entière (pour les isolants en laine de bois). On le pose en coupe de pierre, afin qu’aucun joint de différentes plaques ne puisse se suivre et ainsi provoquer un phénomène de cisaillement. On peut également l’insérer entre les ouvrages en bois, en deux couches successives.

Après avoir réalisé le corps de l’enduit, on procède à l’application de l’enduit de finition, dont il existe deux types :
– L’enduit minéral, qui confère un rendu traditionnel, très apprécié pour sa résistance mécanique dans la durée, mais qui peut être salissant (les fameux points noirs).
– L’enduit organique, également appelé revêtement plastique épais (ou RPE), est très fréquemment utilisé en raison de sa simplicité d’application et de sa forte capacité de résistance au ruissellement.

2. L’isolation thermique extérieur sous bardage :

Cette méthode est adaptée aussi bien aux nouvelles habitations qu’aux rénovations. Elle est plus coûteuse que la méthode humide, mais offre l’avantage de conférer à votre construction un tout autre look.
Le système se constitue d’un cadre en bois, des plaques isolantes sont intercalées en deux couches croisées entre le cadre et la structure porteuse. Traditionnellement, des plaques de laine de bois chez ISOBAT.

Entre la couche d’isolation et le revêtement, il y a en permanence une couche d’air ventilée d’au moins 2 cm. Elle permet d’évacuer l’humidité et la condensation. Tous les matériaux isolants sont parfaitement compatibles avec ce type de pose.
Les revêtements de l’ITE avec bardage sont très divers : bois massif ou contreplaqué, métal, fibrociment, PVC, ardoise pour les régions montagneuses ou même terre cuite…
De plus, il est également possible de jouer sur les formats, lames verticales ou horizontales, les Architectes pourront ainsi jouer à leur guise.

Cette technologie autorise aussi le traitement des façades à la géométrie planimétrique aléatoire.
Elle permet de traiter plus facilement les problèmes d’étanchéité à l’air et répond ainsi aux dernières exigences énergétiques (RT2012 – RE 2020…).
Enfin, le revêtement de façade protège effectivement l’isolation contre les coups mécaniques.

Il existe quatre grands types d’isolants utilisés par ISOBAT. D’autres modèles existent mais ils sont beaucoup plus rares.

1. Le polystyrène expansé (PSE) blanc

C’est le poumon du marché. C’est la plus économique des solutions et la plus répandue pour l’ITE sous plâtre. Son prix et sa simplicité de mise en œuvre, lui permettent de recouvrir de grandes zones très vite. Il présente une forte résistance thermique.

2. La laine de roche

Un peu plus thermiquement rentable pour une même épaisseur que le polystyrène, elle assure aussi une bonne protection au feu. De plus, son déphasage thermique est supérieur. Le déphasage thermique est le temps que met la chaleur à passer dans l’isolant avant de parvenir à la structure porteuse du corps de bâtiment.

3. Le polystyrène expansé graphité

Le polystyrène expansé graphite, est un panneau de polystyrène dans lequel du graphite a été injecté lors de sa confection. C’est ce dernier qui lui donne cet aspect atypique. Ce procédé présente l’avantage de diminuer considérablement l’épaisseur du panneau pour une égale résistance thermique.

4. Les panneaux de laine de bois

Les plaques de laine de bois, sont écologiques, souvent plus chères, elles requièrent une compétence spécifique pour leur pose. Un peu plus épais que les isolants antérieurs, ils sont employés sur les bâtiments anciens, en particulier les habitations en brique, en pierre, jointes à la chaux. Ces isolants laissent les murs respirer. C’est ce que nous appelons les isolants biosourcés. Il en existe également tels que les panneaux de chanvre, la paille, la laine de mouton…

5. Information sur les isolants extérieurs :

Pour mémoire, pour atteindre une bonne efficacité énergétique, les isolants installés dans l’isolation thermique par l’extérieur à Castres ont en général une épaisseur entre 15 et 20 cm.

Ces isolants ont deux unités de calcul, la conductivité thermique et la résistance thermique. La première mesure le temps de transmission de la chaleur et la seconde la résistance à la température.

La définition de la conductivité thermique (λ) : c’est la grandeur physique qui permet de définir le comportement des matériaux lors du transfert de chaleur par conduction. Appelée lambda, elle s’exprime en W/m.K (Watt par mètre par Kelvin) : plus le lambda est faible, plus l’isolation est bonne.

Il y a plusieurs techniques de pose d’un isolant :

1.  La pose collée

La pose collée, consiste à coller l’isolant principalement sur le support (après l’avoir purgé de ses défauts, et nettoyé). La pose de la colle se fait en plein, sur plots ou sur bande. Cette méthode est applicable au PSE blanc, au PSE gris graphite et aux panneaux en fibre de bois.

2. La pose calée-chevillée

La pose calée et ancrée, idéale pour les supports plus délicats ou de forme irrégulière. C’est la solution idéale en rénovation, c’est celle qu’ISOBAT utilise de manière récurrente même lorsque le support est bon. Elle est applicable à tous les isolants et supports. Dans un premier temps, on colle le panneau isolant, puis après son séchage, on installe des chevilles à frapper ou à visser. Pour se prémunir des ponts thermiques, on coiffe les chevilles d’un rupteur de pont.

Dans tous les cas, on pose des rails en aluminium ou en bois, horizontaux et verticaux, qui servent de « départ » à la réalisation de l’installation.

Le traitement d’une façade ne se limite pas à l’isolation des éléments solides. Il est indispensable de procéder au traitement des zones plus compliquées. Nos opérateurs sont qualifiés pour ne pas manquer ces détails. C’est un travail indispensable

1. Les soubassements, les angles, les encadrements de fenêtres :

Ce sont les points faibles des façades, là où le risque de dommages est le plus grand. Ils sont au centre des préoccupations de notre entreprise, ISOBAT met en place un recouvrement systématique de plusieurs centimètres de fibre de verre pour renforcer ces zones, les angles saillants sont renforcés par des bandes et des bavettes.

2. Les appuis de fenêtres :

Tout d’abord les appuis de fenêtre sont coupés (partie saillante de la façade) pour permettre à l’isolant de passer devant. Il existe ensuite plusieurs types d’appuis :

• Le premier, qui est le plus utilisé pour sa facilité de pose, son coût, sa grande durabilité et sa facilité d’entretien est le pliage en aluminium. C’est un ouvrage qui vient coiffer l’appui de fenêtre avec l’isolant, il empêche l’infiltration des eaux de pluie entre le mur et l’isolant. L’inconvénient est qu’il n’a pas de résistance thermique (c’est donc un pont thermique).
• Ensuite, il existe d’autres modèles plus chers mais avec une réelle résistance thermique, ce sont les supports en pierre ponce recomposée. Ils peuvent être découpés sur mesure, peints, et sont parfaitement isolants. Leur aspect est plus épais, la goutte d’eau est directement intégrée au produit. Plus cher que l’aluminium, ce produit est réservé aux clients les plus exigeants sur l’aspect de leur façade et la performance de leur isolation.

3. Les embrasures de fenêtres

Les embrasures de fenêtres : elles sont également isolées dans la mesure du possible (si l’épaisseur des châssis est suffisante). Avec un isolant collé en plein de 3 cm d’épaisseur. En cas de pose de volets roulants extérieurs (avec dépose du caisson par l’extérieur), nos équipiers devront recouper l’isolant pour le rendre plus fin au niveau du caisson. Cela permettra l’intervention d’un menuisier pour l’entretien du volet sans détériorer le travail d’ISOBAT.